Mois: novembre 2015

Notes de conférence du p. MD Philippe sur les signes du retour du Christ

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Les signes du retour du Christ

L’histoire du monde ira de plus en plus vite quand elle touchera son terme. Jésus nous dit qu’il y aura des signes pour le retour du Fils de l’homme, et il donne l’exemple du bourgeon. (…)

Or tout va très vite aujourd’hui, on ne peut pas le nier, et c’est vraiment le signe qu’on s’approche du terme. On sait cela, mais on n’ose pas trop le regarder ; on a peur, et cela se comprend. Mais si on est chrétien on doit tout de même le regarder. Si on est chrétien, cela ne fait pas peur, parce que nous sommes revêtus du Christ, et que le Christ habite en nous, et que l’Esprit Saint habite en nous. Nous sommes donc des victorieux dans le Christ.(…)

Et Marie, notre Mère, est notre espérance, parce qu’elle est elle-même la grande victoire de l’amour divin. Cette grande victoire de l’amour divin dans le mystère de l’Immaculée Conception et le mystère de l’Assomption nous est donnée, puisque Marie est notre Mère.

Père Marie-Dominique Philippe, conférence AFC, 8 février 1998

Notes de lecture du p. MD Philippe, sur le Christ, Roi de Paix

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Le Christ, Roi de Paix

Le don de sagesse établit l’âme du Christ dans une paix parfaite. Par excellence et d’une façon unique, Notre-Seigneur est Roi de la paix, Princeps pacis; la paix qu’il vient instaurer est une paix divine, celle de son amour, celle de son coeur, qu’avant de nous communiquer il possède en son âme car il est le premier sur qui règne la volonté du Père, il est le premier en qui la volonté du Père harmonise tout…

Par la Croix, Jésus nous réconcilie avec son Père, il nous introduit dans son mystère d’amour filial, et, nous faisant participer à sa paix, il nous ordonne à nouveau vers le Père et rétablit en nous une harmonie vivante…

Cette paix toute intérieure du coeur de Jésus rayonne sur tous ceux qui sont proches de lui: elle s’empare du coeur de Marie, puis de Jean, puis des saintes femmes et du bon larron, et s’étend enfin à tous les hommes de bonne volonté, à tous ceux qui ne la refusent pas.

Père Marie-Dominique Philippe, Le mystère du Christ crucifié et glorifié

Extracto de uno libro del padre MD Philippe sobre la Presentación de María, cooperación a la misericordia

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La Presentación, María coopera a la misericordia

La consagración virginal de María se realizó de manera tan secreta, tan íntima, que la Escritura no habla de ella explícitamente. Lo comprenden los que quieren comprender.

La Iglesia afirmó más tarde esta consagración de María; no tenemos, pues, derecho a considerarla como secundaria; ahí comienza la Iglesia de Cristo. Desde ese momento, el Padre, al envolver a María de su misericordia, envuelve también a su Iglesia. Al final, en el Cielo, toda la Iglesia estará reunida en esta misericordia preveniente del Padre. Por eso está escrito que “Él pondrá su morada entre ellos y ellos serán su pueblo y Él, Dios con ellos, será su Dios”; todo será sometido al Padre; todos estaremos totalmente envueltos en el misterio de Dios. El misterio de la Inmaculada Concepción es el gran abrazo del Padre, pero no es todavía la Iglesia. El elemento fundamental de la Iglesia, a partir del cual se organiza, es este misterio de la consagración virginal. Es ahí donde María coopera de manera eficaz y primera a la misericordia del Padre.

Padre Marie-Dominique Philippe, “Tres misterios de misericordia”

Notes de lecture du p. MD Philippe, sur la Présentation de Marie, coopération à la miséricorde

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La Présentation de Marie, coopération à la miséricorde

La consécration virginale de Marie s’est faite de façon si secrète, si intime, que l’Ecriture n’en parle même pas de façon explicite. Comprennent ceux qui veulent comprendre.

Plus tard l’Eglise a affirmé cette consécration de Marie ; nous n’avons donc pas le droit de la considérer comme secondaire. Toute l’Eglise du Christ commence là. Dès ce moment, le Père, enveloppant Marie de sa miséricorde, enveloppe son Eglise. Au terme, dans le Ciel, toute l’Eglise sera rassemblée dans cette miséricorde prévenante du Père. C’est pourquoi il est dit qu’« il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple, et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu » ; tout sera remis au Père ; nous serons tous enveloppés dans le mystère de Dieu. Le mystère de l’Immaculée Conception, c’est le grand embrassement du Père, mais ce n’est pas encore l’Eglise. L’élément fondamental de l’Eglise, ce à partir de quoi elle s’organise, c’est ce mystère de consécration virginale. C’est là que Marie coopère de façon efficace et première à la miséricorde du Père.

Père Marie-Dominique Philippe, „Trois mystères de miséricorde“, p. 46-47

Témoignage d’une soeur, de France

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J’ai eu la grâce de pouvoir rencontre le Père Marie Dominique Philippe de son vivant, les dix dernières années de sa vie, cette rencontre a été décisive pour toute ma vie et je crois que je peux le dire l’a tournée vers Dieu, ceci tant par tout ce qu’il a pu enseigner que par le témoignage de toute sa vie.

La première fois que j’ai pu entendre le père Philippe et le voir c’était à l’occasion d’une ordination à Vezelay en 95, le souvenir que je garde de cette célébration, c’est la manière dont le père Philippe a remercié l’évêque ordinant d’être venu, de l’honneur qu’il faisait à la communauté…etc, ce n’était pas de la flatterie, c’était un vrai merci profond, je n’avais jamais entendu quelqu’un remercier comme cela, plus tard je cherchais absolument à voir celui qui avait dit cela, dans la procession finale, et pour la première fois, je l’ai vu, recueilli tout petit, tout frêle, avec ses grosses lunettes, au milieu de tous les autres prêtres, il n’y avait rien de séduisant, mais de sa personne émanait comme une attraction, c’était plus qu’un ressenti…Cela s’est fait trois ans plus tard, au cours des deux années d’étude à Saint Jodard puis par la suite chez les sœurs contemplatives.

Sur ses enseignements : je n’avais jamais entendu quelqu’un parler comme cela, c’était comme de l’air pur, c’était comme si il me libérait du joug des opinions, quant à son enseignement théologique c’était tellement profond, on aurait dit qu’il était un témoin direct, il nous communiquait tous les secrets de Dieu, de Jésus et cela sans relâche, avec ferveur. Je n’ai jamais vu le père Philippe déprimé, il était toujours joyeux, même aux moments difficiles qu’on connaît de la communauté, non, il prêchait le mystère de Dieu sans cesse, avec beaucoup de force, même à peine sorti de l’hôpital, il s’est remis à prêcher la retraite du 15 août 2002(?). Alors que deux jours auparavant il était mourant. Ces enseignements étaient une vraie rencontre avec lui, on cherchait avec lui…et combien de fois n’a-t-il pas répondu à mes questions sans que je les lui pose personnellement, presque à chaque fois comme si quelqu’un intérieurement faisait la connexion, c’était plus que des réponses intellectuelles pour accroître ma connaissance, c’était des réponses de sagesse…

Jamais toutes ces années, je l’ai entendu dire du mal de quelqu’un ou critiquer, il nous en défiait plutôt, nous invitant à mettre tout dans la lumière auprès de ceux qui sont concernés. Lire la suite »

Extrait d’un article du p. MD Philippe sur la mort, passage vers la gloire

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La mort, un passage vers la gloire

Nous savons dans la foi que, grâce à la Résurrection du Christ, notre mort est en vue de la gloire. Un jour, nous ne savons pas quand, nous vivrons cette réalité inouïe, extraordinaire, merveilleuse : notre corps sera glorifié. Il sera glorifié pour proclamer la gloire du Christ, il sera glorifié sur le modèle de la gloire du Christ. Ce sera comme une nouvelle naissance, une naissance toute divine, une naissance à une vie qui ne sera plus seulement humaine mais divine.

Notre mort est donc ordonnée à la gloire, à une vie plénière, glorieuse ; une vie divine, à laquelle nous adhérons dans la foi, l’espérance et l’amour. C’est non seulement notre âme qui vivra de cette vie glorieuse, mais aussi notre corps, celui qui aura connu la mort, cette séparation radicale à l’égard de l’âme spirituelle. Notre corps, qui sera redevenu un corps charnel, corruptible, privé de vie, ressuscitera un jour sur le modèle de la Résurrection du Christ. De même que nous aurons participé à sa mort, de même nous participerons à sa victoire ; et nous participerons à sa victoire dans la mesure même où nous aurons participé à sa mort. Plus nous aurons participé à sa mort, plus nous participerons à sa gloire.

Père Marie-Dominique Philippe, Aletheia nr 22

Notes de Conférence du p. MD Philippe: qu’est-ce que le ciel?

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Qu’est-ce que le ciel ?

Regardons l’Apocalypse. Qu’est-ce qui nous est révélé au chapitre 4 ? Le trône ; et sur le trône, il y a « quelqu’un » qu’on ne nomme pas : « Aussitôt, je fus ravi en esprit. Et voici qu’un trône était placé dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un qui était assis »1 . (…)

« Et celui qui était assis était semblable d’aspect à une pierre de jaspe et de sardoine »2 . On ne peut pas dire son nom, alors on l’exprime par des symboles : des pierres précieuses, qui sont, d’une certaine manière, des sources de lumière. La source de lumière, c’est le soleil, mais les pierres précieuses (et cela leur est propre) reçoivent la lumière en la renvoyant. Le Père est la Lumière, et il renvoie cette lumière en l’adaptant miséricordieusement, comme Père. « Notre Père qui es aux cieux »… Qu’est-ce que le ciel ? Comment Dieu définit-il le ciel ? Le ciel, n’est-ce pas le Père ? (…)

Qu’est-ce que le ciel ? Un trône y est placé, et quelqu’un est assis dessus, et ce quelqu’un est symbolisé par deux pierres précieuses. Lire la suite »