Métaphysique

Extrait du p. MD Philippe, la philosophie première

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Philosophie première

C’est donc en dernier lieu que la philosophie s’ouvre à ce qu’Aristote appelle la « philosophie première ». Elle cherche ce qui est commun à la matière, au vivant, à l’homme : l’être ; plus précisément, elle cherche à connaître ce qui est en tant qu’il est. On l’a appelée la métaphysique, mais c’est un terme matériel. En réalité, Aristote parle de « philosophie première », de la recherche au sujet de ce qui est en tant qu’il est. C’est ce développement ultime de la philosophie qui fait comprendre ce mouvement d’une recherche toujours plus approfondie de ce qu’est la réalité : cette réalité existe avec sa nature, elle peut exister comme un vivant, et si elle existe comme un vivant spirituel, nous découvrons son être personnel. Car si nous cherchons à connaître ce qu’est l’être comme tel, à partir du jugement « ceci est », c’est pour avoir une connaissance beaucoup plus profonde de l’homme, de la personne humaine capable de dire : « Je suis ». L’homme a conscience qu’il existe et peut se demander ce qu’implique son « je suis », comme manière d’être la plus parfaite dont il a l’expérience.

Père Marie-Dominique Philippe, article paru en 2003

Extrait du p. MD Philippe, la métaphysique et la Vierge Marie

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La métaphysique et la Vierge Marie

Je suis allé de me reposer auprès du père Dehau. J’ai repris la lecture [pour le père Dehau qui était aveugle]. Cette fois-là, c’était de la philosophie et de la théologie. C’était merveilleux de retrouver le père Dehau sous un autre aspect : je le retrouvais en tant que frère, comme Dominicain. Nous avons passé là un mois étonnant de grâce et de travail intellectuel. Et le père Dehau à ce moment-là m’a dit : « Il faut entrer à fond dans la métaphysique, parce que la métaphysique nous permet de parler de la Vierge Marie. Tu dois faire de la métaphysique pour pouvoir parler de la Vierge Marie et pouvoir la communiquer aux autres. »

Père Marie-Dominique Philippe, « Les Trois Sagesses »